Optimisation fiscale : comprendre l’impact de la prime de départ à la retraite sur votre impôt

Si vous passez à la retraite, que ce soit à votre propre initiative ou celle de votre employeur, vous pouvez toucher une prime  de départ à la retraite, dont le versement est soumis à certaines conditions. Celle-ci est soumise à l’impôt sur le revenu, sauf si la décision de vous mettre à la retraite émane de votre employeur. Comment optimiser son impôt pour maximiser le montant de sa prime de départ à la retraite ? Voici nos conseils.

Comment fonctionne l’imposition de la prime de départ à la retraite ?

La fiscalité qui s’applique sur l’indemnité de départ à la retraite dépend de deux situations. Tout d’abord, si votre départ à la retraite intervient dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), votre indemnité  n’est soumise à aucune imposition. Vous bénéficiez également d’une exonération de cotisations sociales, dans la limite de deux fois le plafond annuel de la Sécu. Vous pouvez également bénéficier de l’exonération de la CRDS et de la CSG jusqu’au montant de la prime légale ou conventionnelle. A noter cependant que si le montant de l’indemnité dépasse dix fois le plafond annuel de la Sécu, elle sera alors soumise aux cotisations sociales, à la CRDS et à la CSG.

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Dans le cas où votre départ à la retraite provient exclusivement de votre propre décision, la prime que vous obtenez est alors considérée comme un élément du salaire. Il en résulte qu’elle sera soumise aux cotisations  salariales. L’impôt sur le revenu va également s’appliquer.

En faisant la différence entre ces deux situations, vous pouvez optimiser la gestion de  votre situation financière, notamment celle lié à la prime de départ à la retraite. Vous êtes en mesure de prendre des décisions plus éclairées selon le contexte.

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Comment optimiser l’imposition de sa prime de départ à la retraite ?

Pour optimiser la fiscalité de votre prime de départ à la retraite, vous devez faire des planifications. Tout d’abord, vous pouvez recourir à l’étalement de la prime. Le procédé consiste à demander à votre employeur de verser l’indemnité en plusieurs tranches sur plusieurs années. Cette approche, appelée l’étalement, permet de lisser le revenu sur plusieurs exercices fiscaux. A préciser qu’elle n’est possible que si vous l’avez choisi avant le 1er janvier 2020, date à partir de laquelle elle supprimée.

Certaines primes peuvent être exonérées partiellement d’impôt si elles respectent les conditions de départ volontaires dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Pour profiter d’un maximum d’exonérations, vous pouvez vous informer sur les dispositifs qui permettent d’en bénéficier. Puis, faites une négociation auprès de votre employeur afin d’augmenter l’exonération.

Sachez également que la contribution au PER vous  permet de réduire vos impôts. Le procédé consiste à verser une partie de votre prime sur un Plan d’Epargne Retraite (PER). En effet, les versements volontaires que vous effectuez sont soumis au revenu imposable jusqu’à hauteur des plafonds. Cela vous permet de réduire l’impôt. Enfin,  vous pouvez utiliser une partie de votre prime pour effectuer des dons. En effet, les aides aux organismes reconnus d’utilité publique peuvent vous permettre de bénéficier d’une réduction d’impôt significative.